Une bonne petite nuit à Cuzco. Yoann se levant plus tôt que nous. Rendez-vous 11H Plaza de Armas. On se fait aborder de partout et on se lance, on flambe pour les cadeaux et les cartes postales. On marchande comme des fous. Les vendeuses sont assez collantes mais plutôt gaies. L’une d’elle poursuit Nicolas pendant 2 heures avec ses calebasses gravées (très jolies mais chères) en partant de 25 soles et en diminuant jusqu’à venir nous chercher sur la petite place où on écrit nos carte et ou finalement Nicolas casque pour une à 10 soles ! On demande le prix des timbres : 3,3 soles (8,2 francs). On enverra les cartes en France ! A 13H rendez-vous avec Edwin Flores pour la suite du programme. On réserve et paye le bus pour Puno, pensant aller à Taquile. Et là choix cornélien :
Finalement plus de place le soir et on a une idée géniale : prendre le bus le lendemain soir à 20H et enchaîner sur la Paz. On économise une nuit et on profite de notre soirée à Cuzco. Flores nous trouve un bon resto pas cher, copieux, à 5 soles. C’est désormais notre cantine. Pendant que Nicolas maile, Yoann et moi on se balade et on se renseigne sur la jungle et sur le Salar de Uyuni. La jungle c’est pour Yoann l’an prochain. Et ils tiennent absolument à aller au Salar : première agence, Salar 355$ par personne pour 5 jours ou au mieux 250$. Peine perdue. Autre agence : la même chose ou bien sans les 4*4 privés 185$ pour 4 jours dont 2 jours de voyage. La serveuse de ce web-bar-agence me renseigne sur les boîtes de Cuzco. Nous irons se soir au Kamikaze. On rentre on se retrouve à l’hôtel pour se reposer et discuter du prix du Salar. Je veux y aller si on m’invite. On abandonne le Salar pour l’instant. On va à notre cantine et près du Kamikaze entre temps on a vu que Cuzco Puno = 25 soles et non pas 40 selon Flores. On passe à son agence. Il est injoignable. On l’appellera demain matin. On traîne on croise deux israéliennes qui reviennent de Bolivie. Elles ne se sont jamais senties autant en danger et avec si peu de sécurité et si fragiles. Et comme par hasard elles sont allées au Salar, nous donnent toutes les infos et selon elles, on peut s’en tirer pour 100$ maximum. Elles ont encore peur on les raccompagne à leur hôtel sur leur demande.
"Le Kamikaze : c’est pas un truc de nazes". Yoann
Faune pas si jeune que ça, décors excentriques, plusieurs salles, chaleureux, bougies, concert péruvien moderne. J’étais un peu perdu avec le rythme du Pérou comparé à la salsa, vallenato, merengue caraïbes. Rencontre avec une Péruvienne très sympa, Erika Patricia dont c’était l’anniversaire. La serveuse avait une bonne bouille. Le concert avait la pêche, bonne qualité, cocktails : Camino a las ruinas, Machu Picchu et Kamikaze. Plus Cerveza, Cuzquena. Bonne ambiance mais pas de la folie. On réveille la dame de l’Hôtel et on se couche à 1H30.
Réveil assez imbibé. "Durmieron muy rico" nous dit la dame au petit déjeuner à 10H30. Balade dans les quartiers non touristiques et dans les patios beaucoup de photos de Nicolas. Mélange de balcons espagnols, de fils électriques et de linge, couleurs. On passe au bureau pour les cars pour la Paz par Puno, on rencontre notre ami Flores qui a réussi à nous rendre 30 soles. Finalement il est apparemment digne de confiance, en tout cas toujours la pêche et disponible. On va à notre cantine, toujours très bonne. On glande l’après-midi sur la Plaza de Armas, quartier San Blas aux petites ruelles escarpées et pavées, montant jusqu’à une église. On découvre un peu tard l’auberge municipale : superbe vue sur Cuzco, pas cher. J’ai découvert une méthode pour monter les marches sans se fatiguer (voir photo). Bien balancer les bras. On déconne sur la place l’église en regardant la vue. On va manger avant le départ pour La Paz et Flores nous emmène au terminal de bus lorsqu’on croise Erika qui rentre chez elle apparemment mais on ne s’arrête pas on est pressés et on ne fait que se saluer. Arrivée au terminal rencontre avec deux belges et puis 5 minutes avant d’embarquer Erika débarque pour nous dire au revoir très chaleureusement : émouvant.
Départ pour Puno à 20H, Mr Bean à la télé, casse-croûte, difficile de dormir en car, froid, on fume des cigarettes dans le cockpit avec Nad, l’hôtesse on danse le Vallenato. Nad très marrante. Arrivée à Puno. On sort avec Nico qui a froid aux mains et moi au visage, il est 4H30 du matin. On se réchauffe avec un mélange douteux à 50 centavos. On prend un café. On débarque les sacs à 6H00, recherche d’un bus pour La Paz.