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LE RETOUR (16-17-18 juillet)

16/07 21H42

Lever à 10H sauf pour Yoann à 7H30 qui a donné ses médicaments à Caroline, qui semble de nature fragile. Petit déjeuner à l'hôtel mais on ne se fait pas très bien servir : c'est cher et ils sont radins sur le beurre et la confiture. Obligés d'insister. Puis on se met à notre œuvre… un polar sur le Pérou, Bolivie, Chili et notre site internet. A 12H on quitte l'hôtel. Déjeuner au Comedor Popular et bus à 3H30. Moins dangereux qu'à l'aller car nous roulons du coté de la montagne.

Arrivée à La Paz, 17H30, taxi jusqu'à Scala, on est passés de 9 bols à 6 bols pour la nuit. Balade : nico veut retrouver le magasin où il a acheté sa flûte qui s'est cassée, c'est fermé (dimanche). Pas loin dans un patio aux belles pierres coloniales : plusieurs salles internet, beau café décoré avec style au premier étage. On maile, dîner au Laza, économique. Sur le chemin du retour, jus de carotte, banane, ananas, je me sens faible avec l'altitude. On rentre. On se met à notre ouvrage.

17/07 15H16

Bus La Paz - Juliaca. Dave poursuit notre livre… on a clôturé le scénario, reste à écrire les liens.

Retour vers Lima

Réveil difficile dans la Paz endormie, 7H. Fatigue d'une nuit agitée par la perspective du retour et les fêtes dans la rue. Pleine nuit, un ivrogne nous réveille, Yo ouvre la fenêtre et crie "boracho!!". Calme. La gare des bus s'agite, sa façade jaune et blanche rime avec les couleurs des fruits vendus sur la place. Les nombreuses places libres ne tardent pas à se remplir par des locaux après le départ. Odeurs de poussière et de sueur. Une argentine, 26 ans, yeux bleus, s'assoit près de moi : Carolina. Une adresse à Buenos Aires pour un futur voyage ? Le passage à la frontière est épique, de part et d'autre d'un pont, les étals des changeurs de monnaie et vendeurs de tissus, fruits… Une vieille sommeille à l'exact milieu de la frontière, sous la barrière, ouverte. Déjeuner dans un resto aux chiottes infâmes. Le voyage passe vite jusqu'à Puno, les rives du Titicaca sont andifiques, pas de nuages. Reflets du bleu, éclats de lumière, des îles aux loin, on n'en voit pas la fin. Découverte de l'Argentine. Un cours d'espagnol avec Carolina. Puno le jour ? méconnaissable après avoir parcouru ces rues si froides au charme soviétique (cf la ville dans le Cuirassé Potemkine). Nous parcourons le marché, étouffant de vie, de couleurs, d'odeurs. Trois quarts d'heure encore jusqu'à Juliaca, blues du retour. Arrivée bien plus tôt que je ne me l'imaginais, après la lourdeur de Cuzco-La Paz. A Juliaca, course de tricycle-taxi. Nos chauffeurs soufflent, suent et sourient. Blocage à l'aéroport, nous manquent les 12 soles par personne de taxe aéroport, non inclues dans le billet. J'aborde une jeune américaine pour lui demander de l'aide : "no, no I've no time", avant que j'aie pu m'exprimer. Je repars à l'attaque le plus posément possible. Rien. Peur, égoïsme, frigidité ? Yoann entre dans la zone de départ et trouve une autrichienne guide touristique au grand cœur. Nous la remboursons à Lima.

Partage de nos émotions de voyage avec deux profs françaises habitant le même logement chez l'habitant que nous.

18/07 au dessus de l'atlantique, heure inconnue

Retour après une bonne nuit. Avianca et ses films inoubliables : l'histoire du robot magique avec Robbin Williams, celle de la souris qui parle et se fait adopter par une famille américaine, cette fameuse aventure de ce gamin qui perd son chien, à qui il n'arrive que des malheurs (rémi sans famille version hard). Heureusement les sièges ne se détachent plus comme à l'aller. Nous somnolons et ramenons le soleil à Paris.

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